Pouvoir consommer des légumes délicieux, cueillis à maturité, cultivés à quelques kilomètres de chez soi sans pesticides, est vraiment un luxe fabuleux désormais à la portée de tous. C'est trop cher dites-vous : il suffit d'en acheter moins pour combler la différence de prix entre les fruits et légumes industriels et les légumes bio. Mangez moins, mangez mieux, mangez bio !

C'est un vrai pied de nez à tous ces agriculteurs hypocrites qui, sous couvert qu'ils font "ce qui est marqué sur la boîte" de pesticide empoisonnent nos enfants pour nourrir les leurs. Honte à eux ! Nous les soutenons pour qu'ils passent au bio. Manger bio, manger local est, qui plus est, une vraie démarche citoyenne.

Manger bio local, c'est éviter d'acheter des haricots verts du Pérou qui parcourent 10 000 Kilomètres, pourrissent l'atmosphère sans que l'on soit sûr qu'ils sont vraiment bio (le bio hors pays développés est sujet à caution) n'est pas correct, en tout cas pas dans l'esprit du bio depuis son origine.

Qui plus est nul ne sait comment sont traités ces travailleurs du bio lointain. Il en va ainsi pour le bio venu du sud de l'Espagne où 80000 travailleurs marocains sont littéralement tenus en esclavage, travaillant pour 80 € par mois par plus de 40° à l'ombre avant de regagner des barraquements de planches et tôles que les habitants ont en plus le culot de leur faire payer ! ( terrifiant reportage à El Ejido : https://www.youtube.com/watch?v=ynYVeTaAuBM ). Je suis allé dans cette région d'Almeria où les tunnels sont vendus au mètre et où la loi du silence règne d'autant plus facilement que tous les habitants sont actionnaires de ce néo-esclavagisme !

C'est pourquoi je soutiens mon ami Fabrice RUIZ, qui depuis 7 ans, travaille sur son exploitation, le Potager du Cabanon et s'ingénie à faire les meilleurs fruits et légumes bio possibles.

Son nouveau site : BIO83.COM

Paul KEIRN 
Créateur-animateur du site NATURES